Reconstruire l’entreprise à partir de sa réalité humaine : les principes qui animent l’ACIM

Les convictions justifiant l’existence de l’ACIM

L’entreprise est généralement appréhendée à partir de sa réalité financière. Dans cette perspective, sa réalité humaine apparaît comme secondaire et les actions portant sur la formation et le renforcement de l’efficacité collective sont considérées comme une source de coûts et non comme un investissement visant à renforcer son efficacité globale tout en répondant davantage aux attentes de ses collaborateurs.

Une telle vision a cessé de correspondre aux nécessités de l’entreprise d’aujourd’hui. Sa réussite durable est en effet conditionnée par le développement de son capital immatériel, et notamment de son capital humain, en termes de compétences et d’engagement des personnes dans une action collective faisant sens pour chacun d’entre elles.

La raison d’être de l’ACIM est de promouvoir le développement de ce capital humain :

  • En en montrant l’importance en tant que facteur de performance collective, ce qui fait des actions en ce sens un investissement productif, et non un coût qui demanderait autant que possible à être réduit,
  • En en montrant l’importance en tant que facteur d’engagement de chacun des collaborateurs dans la mesure où son travail est reconnu et ses progrès en compétence pris en compte.

En tant qu’association ouverte aux dirigeants d’entreprises et aux dirigeants de services publics, l’ACIM entend promouvoir ses idées, au-delà de leur expression théorique, par la présentation de témoignages concrets et l’échange d’expériences réussies. Elle vise à constituer un réseau national fondé sur des groupes locaux, à proximité des dirigeants auxquels ils s’adressent.

L’action de l’ACIM : un accompagnement des dirigeants, notamment des PME

L’ACIM refuse de se limiter à un « think tank ». A travers ses groupes locaux, elle entend accompagner les dirigeants désireux de progresser dans la mise en œuvre de la démarche compétence dans leur entreprise. Cet accompagnement est susceptible de prendre les formes suivantes :

  • Echanges d’expérience entre dirigeants à l’occasion de réunions ou de « cafés RH »,
  • Sensibilisation et formation à la mise en œuvre de la démarche compétence à partir de l’ouvrage de Guy Jayne, « Organisation et démarche compétence », Editions de l’atelier, 2012,
  • accompagnement dans cette mise en œuvre par le canal de consultants agréés par l’association,
  • Evaluation des résultats obtenus par le moyen d’audits réalisés à partir du référentiel ACIM,
  • Aide à la présentation, auprès de l’actionnariat, de la valeur représentée par le capital humain de l’entreprise, compte tenu de ses investissements en ce sens.